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Quand Jean parle de pureté, à quoi pense-t-il ? Dois-je me retirer du monde ? Non. C’est une qualité qui englobe toute la vie du croyant. As-tu reçu l’amour de Dieu en Jésus-Christ ? Tu sais donc la place que cet amour occupe dans ta vie ! Il te donne la force de marcher dans la foi, il te donne la victoire sur le monde. Il t’aide à renoncer au mal et à vivre pour Dieu. Cet amour te purifie de tout péché, te donne une bonne conscience, un cœur paisible et te pousse à la prière. C’est cet amour qui te rend patient dans les épreuves, résistant dans les tempêtes de la vie. Cet amour t’incite encore à rechercher l’enseignement d’un professeur passionnant : l’Esprit de Dieu. Il t’enseigne une sagesse inconnue du monde qui t’offre des repères exacts et sûrs. Quel privilège en ces temps de confusion spirituelle ! Cet amour doit mettre aussi dans ton cœur le bien-être de ton église et de tes frères ; quel autre motif aurais-je pour donner avec joie un peu de mon temps, de mon argent et de mes talents si ce n’est l’amour de Dieu ? Si je fuis ces choses, l’amour est-il en moi ? Au contraire : je suis appelé à me réjouir des fruits de ma foi et à en porter toujours davantage. Il est donc absolument vital que l’amour de Dieu nous imprègne entièrement. Par la parole et les sacrements, l’amour de Dieu grandit en nous, développe des racines, des branches et des fruits. Aucun chrétien, s’il veut vivre de cet amour, ne peut s’en passer. Un chrétien loin de l’Eglise est un chrétien en danger ; il n’y a pas de "croyant non pratiquant" : c’est une absurdité. Ainsi, toutes nos méditations, nos catéchismes et nos études bibliques, nos prières, nos pensées sont là pour sonder et exploiter l’amour de Dieu en Jésus-Christ. Que personne ne dise : "L’amour de Dieu ? Je connais" ! Connaître avec la tête est une chose. Mais en vivre, et en tirer des forces et des louanges, surtout au moment des épreuves et à l’approche de la mort, c’est autre chose. Oui, répétons-le : il faut que l’amour de Dieu nous remplisse tous les jours. Que dirons-nous en conclusion ? Ce matin, la Bible nous a offert une très belle promesse sous la plume de l’apôtre Jean : Chrétiens, voyez comme vous êtes aimés ! Voyez l’amour de Dieu ! Vivez-en pleinement ! Soyons donc exigeants avec le Seigneur, pour qu’il nous fasse connaître davantage son amour ; nous en avons tellement besoin. C’est là que nous trouverons toujours la force de dire avec foi : "Qui peut nous séparer de l’amour du Christ ? La détresse le peut-elle ou bien l’angoisse, ou encore la persécution, la faim, les privations, le danger, la mort ? […] Mais en tout cela nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés", Amen. Et la paix de Dieu, qui dépasse toute intelligence, garde vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. Amen. Voir plusVoir moins
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(4) La grandeur de l’amour se mesure enfin à sa finalité. Qu’est-ce que Dieu nous veut, par tant d’amour ? L’apôtre Jean répond : Il veut que nous soyons comme lui, quand nous le verrons tel qu’il est. Jésus ne nous réserve pas un strapontin dans le ciel. Il ne nous parle jamais de limbes, ni de purgatoire ! Là encore, notre éternité sera à la mesure de son amour. Un jour, nous serons comme lui. Nous retrouverons l’image que nous avons perdue. Nous ressemblerons à Jésus en pureté, en sainteté, en justice. Tout ce qui était si moche en nous aura disparu. Tout ce qui nous blessait et nous salissait sera éternellement écarté. Et Dieu sera pour nous un Père bien-aimé, près duquel nous nous sentirons bien, parfaitement heureux. En ces jours-là, nous le connaîtrons comme nous sommes connus car nous ferons partie de sa maison. Voici pourquoi l’apôtre écrit : "Voyez quel amour le Père nous a témoigné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu" !*Et maintenant, chers amis, que ferons-nous d’un si grand amour ? Plaçons-nous de l’autre côté. Nous avons suivi l’époux, nous l’avons admiré et vérifié la pureté de ses sentiments. Mais qu’en est-il …de la fiancée ? De l’Église dont il est à la fois le Sauveur et le Roi ? "Regarde, nous dit le Seigneur, je suis venu moi-même à ta rencontre. Veux-tu, de ton côté, être disponible pour m’accueillir ? Vois mon investissement, dis le Seigneur, j’ai donné sans compter pour toi ; aurai-je la place à laquelle j’ai droit ? Compteras-tu désormais avec moi ? Ta pauvreté ne m’a pas rebuté, dis le Seigneur ; sauras-tu à ton tour aller vers les plus pauvres et leur parler comme à des frères" ?Jean n’oublie pas cette réciprocité ; écoutons-le : "Toute personne qui possède cette espérance en lui se purifie comme lui-même est pur". C’est comme s’il disait : Maintenant que tu as rencontré le Christ, tu ne peux plus vivre comme avant (et) maintenant que tu vis vraiment, laisse-toi guider par l’amour ! L’amour vrai, n’est-ce pas l’amour partagé ? L’amour à sens unique met l’amour en échec (A suivre…) Voir plusVoir moins
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"Prouve-moi que tu m’aimes", dit la fille hésitante à son amoureux… La qualité d’un amour se mesure non seulement à la personne qui prétend aimer, mais aussi au geste d’amour lui-même. A l’inverse de l’homme qui, trop souvent, parle beaucoup et agit peu, Dieu agit toujours conformément à ses paroles ; alors quand il dit : "Je t’aime", c’est du sérieux. Nous sortons à peine de ce temps terrible de la Passion : Dieu prouve là son amour en venant à nous comme un serviteur, en prenant place avec sa créature. Et non seulement cela, mais il s’abaisse, il se maudit en prenant à son compte la totalité des péchés du monde. Et il les a portés, par l’obéissance, la souffrance et le châtiment. Dans la personne de Christ, la divinité aime, souffre, endure et succombe à la place des pécheurs. "Aimer, c’est préférer un autre à soi-même", disait La Rochefoucauld ; et cet auteur d’ajouter : "Dans ce sens-là, je n’ai jamais aimé"… Ce constat, chaque homme se doit de l’avouer. Et si je suis incapable de préférer l’autre à moi-même – quel qu’il soit -, à combien plus forte raison vais-je préférer ma vie à la sienne ! Préférer la vie d’un inconnu à la mienne, ou à celle de mon enfant : ce serait insensé, irresponsable ! C’est pourtant de cet amour-là dont nous parlent les évangiles, parce que dans le monde entier, on n’a jamais vu un transfert pareil. Un amour extrême et même incompréhensible a contraint Dieu à s’humilier pour aimer l’humanité perdue. C’est aussi cette parole de Pierre, dans sa première épître, que nous entendons quelquefois au moment de l’absolution : Dieu nous a rachetés, non au prix de l’argent, de l’or (ou de quelque autre transaction matérielle), mais par le sang et la vie de son Fils bien-aimé qui est égal à lui-même.Quelqu’un a dit : "Aimer, c’est se donner du mal pour celui qu’on aime. L’amour n’existe que s’il est agissant. Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour". Eh bien ! chers amis, de cela Dieu vous fait la démonstration éclatante ! Par votre foi en Christ, il s’engage à vous aimer, vous assister, vous entourer de sa présence et de son affection. Quel programme pour nos vies, quelle espérance pour le monde, quelle bonne nouvelle à annoncer ! Désormais, personne ne sera jamais plus proche de nous que le Fils de Dieu. Il connait nos péchés, nos tentations, nos peurs, nos angoisses, les tourments de notre conscience et nos faiblesses. Personne ne doit lui reprocher d’être resté loin des hommes, dans le confort de sa divinité. Personne ne pourra jamais lui dire : "Toi, tu ne sais pas ce que c’est que d’être tourmenté ; tu ne sais pas ce que c’est que de pleurer, d’appeler au secours" ! Depuis l’expérience de la croix, la souffrance, Dieu connaît. L’incarnation lui en a fait porter le poids. Personne n’est plus proche de nous que cet ami fidèle ! Il est notre compagnon de vie. Nos armes sont les siennes. Et nos joies sont les siennes. Le Verbe s’est fait chair (écrit Jean) pour nous conseiller dans tous nos besoins. Même le couple le plus uni, qui constitue pourtant une seule chair selon la Bible, ne l’est pas davantage que le Christ avec nous. Car la femme ne connaît pas tout de son mari, ni l’homme de son épouse. Chacun conserve ses parts d’ombre et son jardin secret… De son côté, la parole affirme que le Christ habite nos cœurs par la foi ! (A suivre…) Voir plusVoir moins
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