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L’autre grand bienfait de la Réforme est la liberté. Elle correspond elle aussi à un besoin fondamental de l’homme. Il veut être libre et il a raison, du moins en beaucoup de domaines. C’est ainsi qu’il a aboli l’esclavage, parce qu’il ne voulait pas être la propriété, l’objet ou le bien d’un autre. D’ailleurs toute l’histoire de l’humanité est l’histoire de sa lutte pour la liberté. Les hommes attendent de la science qu’elle les libère de tout mal, de la superstition et des préjugés, des fléaux dits naturels et de la peur de manquer. Beaucoup s’imaginent encore qu’elle les conduira vers l’âge d’or. Mais elle ne le peut pas, parce qu’elle est impuissante devant la racine de tout mal. Un peu comme un médecin qui combat les symptômes d’une maladie et non la maladie elle-même, ou la fièvre de son patient sans se demander d’où elle provient. Dans notre passage (Jn 8.36), les Juifs ne savent pas de quoi Jésus peut les libérer. "Nous sommes la descendance d’Abraham, disent-ils, et nous n’avons jamais été esclaves de personne. Comment peux-tu dire : vous deviendrez libres ?" A quoi Jésus répond : "En vérité, en vérité je vous le dis, toute personne qui commet le péché est esclave du péché. Or, l’esclave ne reste pas pour toujours dans la famille ; c’est le fils qui y reste pour toujours. Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres."Chers amis, le Christ veut nous libérer de nos vrais liens. Il en a le pouvoir, car il est mort à notre place et son sang nous purifie de tout péché. "Qui nous condamnera ? Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous !" (Rm 8.34). Voilà ce que déclare l’apôtre Paul à tous ceux qui ont soif de liberté. Voulez-vous échapper à la mauvaise conscience de celui qui se sait coupable ? Allez à lui, pour qu’il vous rende joie et consolation ! Voulez-vous être délivrés de l’égoïsme, de l’esprit de rancune, de la cupidité, de l’impureté, de la jalousie et de tout autre mal ? Votre repos se trouve au pied de la croix. Désirez-vous que Satan n’ait plus de pouvoir sur vous ? Croyez en celui qui a détruit son règne ! Voulez-vous ne plus craindre la mort ? Soyez de ceux qui disent avec l’apôtre : "Mort, où est ton aiguillon ? Enfer, où est ta victoire ? Que Dieu soit remercié, lui qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !" (1Co 15.55-57).La liberté est le deuxième grand bienfait de la Réforme. L’histoire prouve que Martin Luther fut l’homme qui délivra l’Eglise de sa captivité avec ses pénitences, ses indulgences, sa spéculation sur la peur de l’enfer et son purgatoire, ses pèlerinages, sa soumission à une hiérarchie ecclésiastique, pour enseigner la glorieuse liberté des enfants de Dieu.C’est à lui que fut donné assez de force, de courage, de connaissance et de sagesse pour s’opposer farouchement au joug terrible que l’Eglise imposait aux croyants. Après bien des siècles d’obscurité et d’égarement, il réfuta avec vigueur et clarté les doctrines qui tourmentaient les âmes, les privaient de toute consolation en leur refusant la certitude du salut et la paix de la conscience. Luther et ceux qui le suivirent annoncèrent aux pécheurs angoissés le message magnifique de la justification par la grâce, par la foi en Christ, et ceci pour leur plus grande joie. Et pour la nôtre aussi, si tant est que nous sommes d’authentiques enfants de la Réforme.(A suivre…) Voir plusVoir moins
Jésus choisit un mot important : Si vous "demeurez" dans ma parole. C’est une sorte d’avertissement. Entendre la parole, cela ne suffit pas. La vérité n’est pas comme un vaccin que l’on se fait injecter et qui agit pour plusieurs années. Car là où le Seigneur rassemble son Eglise, le diable ne connaît ni trêve ni repos. Qu’arriverait il, si l’Evangile ne nous affermissait pas constamment dans la connaissance et dans la foi ? D’autant plus qu’il ne s'agit pas simplement de connaître, mais bien de croire ! Ce n’est pas ce que je sais, mais ce que je crois (et ce que je vis) qui fait de moi un disciple du Christ. Alors recherchons la prédication, oui, dimanche après dimanche ! Mais surtout, méditons-la régulièrement, en particulier avec nos enfants, pour qu’elle demeure en nous et persévérons dans la connaissance de la vérité. Certains diront que c’est un devoir ou une obligation. Oui, sans doute, mais pour l’enfant de Dieu, c’est avant tout un besoin constant, autant que celui qui le pousse à manger et à boire !Il y a toujours des enseignements qui demandent à être approfondis, des lacunes dans notre connaissance qui sont à combler. Qui d’entre-nous pourrait prétendre n’avoir plus de progrès à faire dans ce domaine ? Même dans la connaissance des choses les plus simples, que beaucoup d’entre nous connaissent depuis leur enfance, il y a des progrès à faire.Mais surtout, nous sommes appelés à faire davantage confiance à Dieu, à nous laisser davantage guider par lui, à surmonter nos doutes et nos inquiétudes, à devenir plus forts et plus courageux, plus zélés, plus engagés dans l’œuvre du Seigneur, plus victorieux."Demeurer dans la parole du Christ", c’est lui dire, vous l’aurez compris : "Regarde-moi tel que je suis, sans hypocrisie, sans faux-semblants. " C’est reconnaître ce besoin de vérité, et ce que la vérité révélera ! Combien ne vivent pas pleinement cette communion avec leur Sauveur parce qu’ils n’osent plus être vrais devant lui ! Ils sont devenus rétifs au mot repentance et ne supportent plus les commandements. Ils préfèreraient de beaucoup un Dieu sans colère amenant des hommes sans péché dans un Royaume sans jugement, au moyen d’un Christ sans croix. Et, de fait, ils sont devenus tièdes pour le Seigneur, dans leur piété et dans leur assemblée. Pourtant, Dieu les regarde, non comme un juge, mais comme un père qui aime, un père qui comprend son enfant, et peut lui pardonner."Demeurer dans la parole du Christ" ne signifie pas seulement fuir l’erreur et être solidaire de tous ceux qui proclament la même foi, mais oblige à une réforme constante de notre manière d’être. La parole, quand elle a pris possession des cœurs, porte des fruits. Toute orthodoxie est vaine si elle n’est qu’une affaire d’intelligence et de raison. La vérité du Christ veut transformer nos vies. Ce n’est pas la vérité que nous avons apprise seulement, mais celle que nous reconnaissons, croyons et confessons, en paroles et en actes, qui fait de nous des chrétiens, de vrais disciples de Jésus.(A suivre…) Voir plusVoir moins
Fête de la Réforme – Jean 8.31-36 (suite)Alors bien-sûr, beaucoup ont imité Jésus. Fondateurs de religions, philosophes, dirigeants politiques : ils sont très nombreux, ceux qui ont voulu transmettre leur vérité. Mais où la cherchaient-ils ? Dans leur raison et leur idéologie. Ils ont longtemps réfléchi à la société de leur époque, aux conflits d’intérêt qu’ils observaient, peut-être aussi à Dieu pour certains, et ils ont propagé le produit de leurs réflexions. Souvent, ce furent des doctrines bien passagères, mais certaines se renouvèlent constamment, au fil des générations… D’autres, plus modestes, ont dit : "Il est finalement impossible de connaître la vérité sur Dieu et l’au-delà." Mais comme la nature a horreur du vide, elle a rapidement remplacé Dieu par d’autres concepts qui ont pris toute la place dans la vie des gens.Pourtant, il y a quelqu’un dans l’histoire qui a rendu cette connaissance possible. Il était là avant la fondation du monde, de toute éternité. Mais au temps choisi, il a été envoyé pour révéler aux hommes ce qu’ils ne savaient pas. Il est le Fils de Dieu. Il pouvait déclarer : "Moi et le Père, nous sommes un." Et même : "Je suis le chemin, la vérité et la vie !" Alors, faut-il se lancer dans un jeu de piste compliqué pour connaître cette vérité ? Ou résoudre des énigmes, façon "Da Vinci code" ou "Inferno" ? Non ! Car Jésus dit à ses apôtres : "Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit" (Mt 28.19-20). Et encore : "Le Défenseur, l’Esprit saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jn 14.26). Chers amis, c’est dans la Bible qu’il nous faut chercher la vérité, la parole de Jésus. L’Esprit de Dieu l’a préparée uniquement dans cette intention. Voulez-vous apprendre la vérité ? Lisez la Bible et écoutez la parole de Dieu !Et la Réforme dans tout cela ? Eh bien, elle a tout simplement rendu la Bible aux croyants. Même les prédicateurs ne la connaissaient plus auparavant. On la lisait tout au plus à l’université ou dans les couvents, mais les rares privilégiés portaient un voile devant les yeux, le voile de la tradition. Exemples. On avait pris l’habitude d’enseigner aux gens : "Il faut que vous méritiez la grâce de Dieu ! Vous êtes pécheurs, mais vous pouvez faire quelque chose pour votre salut. La mort du Christ sur la croix ne suffit pas ; il faut apporter votre coopération et vous rendre dignes." Et l’on ajoutait : "L’Eglise peut vous aider en cela. Par des exercices de piété qui annoncent le pardon. A condition bien-sûr de pouvoir vous en acquitter fidèlement." Mais quel était le résultat ? Pensez-vous qu’il était possible d’être un chrétien heureux, d’avoir une foi rayonnante ? Au contraire ! Les gens vivaient dans l’angoisse ! Ils se demandaient : "Suis-je enfin juste comme Dieu l’exige ? Puis-je me confier en sa miséricorde ou dois-je craindre toujours sa colère ?"Luther a appelé cela "la captivité babylonienne de l’Eglise." C’est pour cela qu’il a traduit la Bible dans la langue des gens. Il la leur a aussi expliquée et commentée. Ainsi, la Réforme a permis le rappel de ces deux vérités salutaires, clairement enseignées par l’Ecriture. D’une part, l’homme, en raison de son péché, est perdu, totalement perdu et ne peut rien faire pour sauver son âme ; aucune indulgence, aucune satisfaction, aucun pèlerinage ne changera rien à l’affaire. D’autre part, Dieu ne veut pas la mort du pécheur ; c’est pourquoi il l’a racheté, entièrement et parfaitement racheté par la vie sainte et juste, la passion, la mort innocente et la résurrection de son Fils unique, Jésus-Christ. C’est par la foi seule en ce Rédempteur que le chrétien reçoit la grâce. Et si l’Esprit lui permet ensuite de produire des œuvres bonnes, elles seront les fruits de son amour et de sa gratitude. La Réforme fut la découverte de cette grandiose vérité, et célébrer la Réforme, c’est en remercier Dieu de tout cœur. Voir plusVoir moins

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  • Maison de retraite « KIRCHBERG »
photo de la maison de retraite Kirchberg
Maison de retraite KIRCHBERG à La Petite Pierre

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